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Latitude 21 possède des documents de référence qui guident ses actions et son travail. 

Dans le cadre de la coopération internationale, la Suisse s’engage pour la réduction de la pauvreté et des risques globaux, la lutte contre la détresse ainsi que la promotion de la paix et le respect des droits de l’homme. Il s’agit ainsi de contribuer à instaurer un développement mondial durable et respectueux de l’environnement en veillant notamment à une gestion durable des ressources naturelles.

  • Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (texte)

Le 25 septembre 2015, les pays ont eu la possibilité d’adopter un ensemble d’objectifs de développement durable pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous dans le cadre d’un nouvel agenda de développement durable. Chaque objectif a des cibles spécifiques à atteindre dans les 15 prochaines années. Pour que les objectifs soient atteints, chacun doit faire sa part : les gouvernements, le secteur privé, la société civile, chacun et chacune.

  • Les Objectifs de développement durable (ODD)

Les objectifs de développement durable, au nombre de 17, sont le fruit d’un processus transparent et participatif, qui s’est étalé sur trois ans, et pendant lequel toutes les parties prenantes et les peuples ont pu s’exprimer. Ils représentent un accord sans précédent, entre les 193 États Membres, sur les priorités du développement durable. Ils ont reçu l’appui, dans le monde, de la société civile, des milieux d’affaires, des parlementaires et d’autres acteurs.

  • Mainstreaming de l'Agenda 2030 dans la coopération internationale

Ce document permet de mieux comprendre l'Agenda 2030, ses principaux principes de mis en oeuvre et ses implications pour la coopération internationale de la Suisse.

  • Outils de gestion pour projets de coopération au développement (2010 ; Naiaretti, C. ; Sagramoso, A.; Solaro del Borgo, M.A., Traduction de Solari Ponti, A.)

Les ONG sont aujourd'hui confrontées à des défis importants sur leur rôle face à des attentes pas toujours faciles à réaliser. Nous pensons notamment aux dilemmes entre la réalisation d'objectifs sociaux et la pression à l'autofinancement. Sans disposer d'outils de gestion, il est très difficile pour une organisation de gérer ces défis et attentes. Le présent manuel devrait contribuer à faciliter cette tâche.

La coopération au développement, c'est avant tout l'ensemble des actions entreprises sous le signe de la solidarité internationale pour lutter contre la pauvreté et promouvoir un monde plus juste marqué par un développement durable.

Bref historique

Les notions de "développement", de "sous-développement" et de "Tiers-monde" sont apparues dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ces notions servaient à percevoir le monde et engendraient des rapports verticaux entre "sociétés dites traditionnelles en retard" et "sociétés occidentales à la pointe du progrès". En ces termes, les premières devaient alors franchir une série d’étapes afin de parvenir à la souveraineté économique et un haut niveau d’industrialisation pour rattraper les secondes.  Ces deux "marqueurs de progrès", mesurés en fonction du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-nations, étaient sensés garantir aux populations des sociétés dites traditionnelles de meilleures conditions de vie. Le développement était donc vu comme une modernisation surtout au niveau économique et technique, dont devait, par la suite, découler de nets progrès aux niveaux politique, social et administratif.

C’est ainsi que les États occidentaux ont mis en place des organismes officiels d’aide au développement dans le but de mettre en œuvre cette "modernisation". C’est aussi une période où les organisations non gouvernementales (ONG) à caractère humanitaire et les missions religieuses, actives depuis longtemps, ont intensifié leurs actions pour aider les populations se situant dans des zones défavorisées sur le plan industriel et technique. 

Aujourd'hui, la notion de coopération au développement a évolué, de même que les termes utilisés pour en discuter. En effet il n'est plus question de "pays sous-développés" ou de "pays du Tiers-Monde" qui reçoivent de l'argent par charité des pays donateurs et qui doivent, en tant que bénéficiaires, mettre en place des actions pré-élaborées par ces donateurs. Ce genre d'actions est de moins en moins perçu comme une solution durable aux problèmes industriels et techniques des pays du Sud. Les ONG, notamment, privilégient désormais des modes de coopération qui sont durables et adaptés aux contextes locaux et marquant l'interdépendance des pays du Nord et du Sud.

Pour aller plus loin, nous vous suggérons deux brochures éditées par la DDC :

Dans un monde où toutes personnes confondues pourraient vivre dignement et dans l'assurance de ses droits fondamentaux, la coopération au développement deviendrait inutile. Malheureusement, comme certains chiffres alarmants nous le rappellent régulièrement, ce n'est pas le cas. 

En effet, une estimation du Programme alimentaire mondiale (PAM) estime que, aujourd'hui, 795 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, ce qui correspond à 1 personne sur 9 (en savoir plus). Un autre exemple frappant de Partenariat mondiale pour l'éducation concerne l'analphabétisme qui touche environ 757 millions d'adultes dont les deux tiers sont des femmes (en savoir plus). D'autres statistiques traitant de l'espérance de vie, de l'accès à l'eau potable ou encore de l'accès aux soins médicaux pourraient également être cités pour illustrer les inégalités qui subsistent aujourd'hui dans le monde. 

Tous les pays font face à des problèmes socio-culturels, économiques, écologiques – pour en citer quelques-uns- mais il existe un grand déséquilibre dans leur répartition. C'est donc la cohésion mondiale que ces problèmes menacent et c'est pourquoi la solidarité entre les peuples est une priorité absolue.

Les projets soutenus par Latitude 21 permettent de manière concrète à des milliers de personnes d'améliorer durablement leurs conditions de vie et leur accès à différentes ressources telles que des ressources économiques, culturelles, sociales ou encore politiques.

  1. La pauvreté ou les difficultés rencontrées ont des causes multiples et complexes.
  2. Un contexte historique et culturel différent du nôtre.
  3. Tout type d’intervention de coopération peut générer des conflits.
  4. L’ONG n’agit pas seule, mais dans un concert d’acteurs préexistants et actifs.
  5. L’aide véritable n’est pas celle qui nous fait sentir utiles, mais bien celle qui favorise l’autonomie et la liberté de la population locale.
  6. Pour les intervenants de la coopération au développement, les contextes « Nord » et « Sud » ont changé.

(Naiaretti, C.; Sagramoso, A.; Solaro del Borgo, M.A. (2010). Outils de gestion pour projets de coopération au développement.Traduction de Solari Ponti, A. FOSIT : Lugano, pp.11-15)

Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales.Les ONG n'ont pas le statut de sujet de droit international.

De ce point de vue, les associations membres de Latitude 21 sont toutes des ONG. Dans la mesure où la définition d'une association varie d'un pays à l'autre, Latitude 21 parle de ces membres en tant qu'associations à but non lucratif.

En savoir plus sur les conditions pour devenir membre de la fédération.

Latitude 21 n'est pas une ONG mais une association faitière qui regroupe des associations neuchâteloises actives dans le domaine de la coopération au développement.

Elle centralise les fonds publics destinés à la coopération au développement et s'assure qu'ils soient utilisés de manière efficiente et rigoureuse. La fédération garantit ainsi une cohérence générale entre les différentes initiatives de développement au sein du canton de Neuchâtel et propose aux autorités publiques un éventail de projets de qualité. 

Ainsi, la fédération limite la multiplication des demandes de financement et allège les tâches administratives des autorités. Latitude 21 garantit que tous les projets soutenus par son intermédiaire répondent à des critères de qualité rigoureux grâce au travail de ses différentes Commissions. En effet, Latitude 21 garantit que les associations réunies sous sa bannière et les projets soutenus répondent à des critères stricts de qualité. La Commission des projets assure le contrôle du suivi et de la bonne conduite des projets, tandis que la Commission financière contrôle la santé financière des associations membres. 

Ce mécanisme permet de faciliter le travail des pouvoirs publics en les déchargeant du travail d'expertise et de gestion d'éventuels problèmes qui pourraient surgir dans la mise en œuvre d'un projet.

Chaque franc que reçoit Latitude 21 est rigoureusement tracé dès sa réception jusqu'à son attribution pour un projet précis. Ainsi, Latitude 21 est en mesure de dire si l'argent alloué à tel projet provient de la Confédération, du Canton ou d'une commune donatrice. Comme la Commission des projets a la possibilité de demander le remboursement partiel ou total d'un projet en cas de problème, la fédération peut garantir une utilisation optimale des deniers publics.

Latitude 21 consacre uniquement un quart de son budget à son fonctionnement, notamment grâce à l'engagement bénévole des membres du Conseil et des diverses Commissions. Cet argent n'est certes pas attribué aux bénéficiaires mais permet la garantie de projets de qualité. 

Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter la brochure "le chemin du don" qui a été publiée à l'occasion de la journée cantonale de la coopération au développement du 5 novembre 2011 qui explique le cheminement des dons qui sont non seulement confiés à Latitude 21 mais aussi à certains des ses associations membres. 

Malgré les progrès économiques et sociaux induits par la mondialisation, il existe une phénoménale différence entre le niveau de vie d’une personne vivant dans un pays du Sud, en Afrique subsaharienne notamment, et une personne vivant dans un pays du Nord. Ces profondes inégalités ont tendance à s’accroître. Dans un monde globalisé, l’indifférence à l’égard des pays les plus pauvres ou des populations marginalisées peut se transformer rapidement en une situation délicate pour les pays du Nord.

Au tournant du Millénaire, sur la base de ces constats, les dirigeants des Etats membres des Nations Unies se sont engagés dans un partenariat mondial afin de construire un monde plus équitable, plus sûr et plus durable. Huit objectifs du Millénaire pour le développement ont été adoptés - éradiquer l'extrême pauvreté et la faim; assurer l'éducation primaire pour tous; promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes; réduire la mortalité infantile; améliorer la santé maternelle; combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies; assurer un environnement durable et mettre en place un partenariat mondial pour le développement. Plusieurs études ont fait état des résultats atteints dans chaque catégorie durant la période allant de 2000 à 2015. De réels progrès ont été accomplis, comme la diminution de plus de la moitié des personnes vivant dans l’extrême pauvreté, comme la réduction de moitié du nombre d’enfants non scolarisés et en âge d’aller à l’école, etc. Il reste cependant encore beaucoup à faire. C’est pourquoi, tout récemment, la communauté internationale a réitéré sa volonté de poursuivre ses efforts et d’exploiter la dynamique engendrée par les objectifs du Millénaire pour le développement. Un programme ambitieux intitulé « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 » a été adopté par les Nations Unies après une vaste consultation.

L’Agenda 2030 de développement durable s'articule autour de 17 objectifs de développement durable, eux-mêmes assortis de 169 cibles et consacrés à divers thèmes comme l'éradication de l'extrême pauvreté et de la faim, l’éducation, la santé, l’égalité des sexes, l’eau, l’énergie, l’économie et l’emploi, la biodiversité et les écosystèmes, etc. Ces objectifs sont étroitement liés les uns aux autres, le succès de l’un dépendant souvent de la résolution de problématiques associées à un autre objectif. Pour que ces objectifs puissent être atteints, chacun est appelé à faire sa part : les gouvernements, le secteur privé, la société civile et tout un chacun, au Sud comme au Nord.

Les actions de développement des associations membres de Latitude 21 contribuent à l’atteinte des Objectifs du développement durable. Elles permettent à des milliers de personnes d’améliorer durablement leurs conditions de vie et leur accès aux ressources économiques, sociales, culturelles et politiques.

Il existe une littérature très dense sur la coopération au développement. Nous vous proposons ici une sélection non exhaustive.

  • Revues en ligne 

Development & change

Critique internationale 

Journal of development studies 

Revue Tiers-Monde 

Autrepart 

Bulletin de l’APAD devenue Anthropologie & Développement 

Cultures & Conflits

  • Sélection évolutive d'ouvrages 

Bierschenk, T.; Elwert, G. (1988). Development Aid as an Intervention in Dynamic Systems: An Introduction. Sociologia Ruralis, Vol.28, pp.99-112, [En ligne], https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/j.1467-9523.1988.tb01033.x.

Cartier-Bresson, J. et al. (2009). Les mots du développement : trajectoires et pouvoirs. Revue Tiers Monde, n°200, pp. 725-734, [En ligne], https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2009-4-page-725.htm.

Escobar, A. (1995). Encountering Development. The Making and Unmaking of the Third World. Princeton: Princeton University Press.

Esteva, G. ; Sachs, W. (1996). Des ruines du développement. Montréal : Les Éditions Écosociété.

Ferguson, J. (1994). The Anti-Politics Machine: 'Development', Depoliticization and Bureaucratic Power in Lesotho. Cambridge: Cambridge University Press.  

Forster, J. (2000). La cohérence des politiques : une nouvelle approche des relations Nord-Sud. Annuaire suisse de politique de développement, n°19, [En ligne], http://journals.openedition.org/aspd/833.

Gabas, J. et al. (2013). Introduction : la mesure du développement : comment science et politique se conjugent. Revue Tiers Monde, n°213, pp. 7-22, [En ligne], https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2013-1-page-7.htm.

Grillo, R.D. (1997). The  discourse of development?. in : Grillo, R.D.; Stirrat, R.L. (éd.), Discourses of development : anthropological perspectives. Oxford :  11-30.

Mosse, D. (éd.) (2011). Adventures in aidland :  the Anthropology of Professionals in International Development. London : Bergham books. 

Olivier de Sardan, J.-P. (1995). Anthropologie et développement. Essai en socio-anthropologie du changement social. Paris : Karthala.

Sabelli, F. (1993). Recherche anthropologique et développement. Eléments pour une méthode. Paris : Maison des Sciences de l'Homme.

Scartezzini, K. ; Gueye-Girardet, A. ; Converset, E. ; Laurent, C.; Lob, L. ; Gehri, M. (2018). La santé pour tous en zone rurale. Développer et renforcer les centres de santé : guide pratique. Fedevaco : Lausanne. 

Verschuur, C. (2009). Quel genre ? Résistances et mésententes autour du mot « genre » dans le développement. Revue Tiers Monde, n°200, pp. 785-803, [En ligne], https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2009-4-page-785.htm.